
« Tout doit être parfait »
« Je dois tout contrôler pour que tout se passe bien »
« Ce n’est pas assez, je dois faire encore plus d’efforts »
Vous vous reconnaissez dans ces petites phrases intérieures ?
Si oui, sachez que si vous ne parvenez pas à atteindre vos objectifs, c’est normal : ces pensées font que, le plus souvent, ce que vous exigez de vous-mêmeest irréalisable dans les délais impartis. Voici ce qu’il se passe dans votre for intérieur et comment sortir de ce schéma de pensée pour réaliser vos rêves.
Le syndrome du « Je suis nul(le) »
Je me blâme, me culpabilise, me dévalorise, me traite de tous les noms, ce qui va renforcer mon sentiment d’impuissance, de frustration et de colère et générer une estime de soi basse et instable.
Pire encore, quand j’y arrive, c’est au prix d’énormes efforts, et je vais trouver ça « normal », sans aucune auto-félicitation, sans m’arrêter un moment pour apprécier ce que je viens d’accomplir et cherchant déjà un challenge plus difficile !
Comment sortir de ce cercle infernal ?
C’est bien de se challenger, d’exercer sur soi un stress positif pour mobiliser son énergie.La limite est quand le stress généré me dépasse et que les dégâts qu’il provoque sont supérieurs au bénéfice que j’en tire.
Ne pas y arriver n’est pas la fin du monde. Aucune personne au monde ne peut affirmer avoir réussi tout ce qu’elle a entrepris.
Être indulgent avec soi et se prendre dans les bras après un échec va permettre de « cicatriser » plus vite. Ne pas oublier qu’un échec n’est qu’un retour d’information m’indiquant que la manière dont je m’y suis pris n’était pas adéquate.
Me regarder avec bienveillance ne veut pas dire que je vais être complaisant avec moi-même
Sije ressens l’échec au plus profond de mon être en me répétant intérieurement que je suis nul(le), je me conditionne à penser que je serai nul(le) quoique je fasse.
En revanche, en redirigeant mon ressenti vers mon faire, en me disant par exemple : « je constate que je n’arrive pas à faire ceci », cela m’incite à penser à de nouvelles pistes de réflexions sur ce qu’il y a à améliorer, sans jugement négatif. Une démarche constructive qui va surtout me permettre de garder une estime de moi haute et stable.
En définitive, mieux vaut se fixer des objectifs et des échéances raisonnablesdans le temps, afin de se donner le maximum de chances d’y arriver et surtout de reconnaître son droit à l’erreur. Pourrepartirde plus belle!